Amilure

Les amis de la montagne de Lure

Chers adhérentes et adhérents, sympathisantes et sympathisants,

Nous voici à nouveau devant vous pour rappeler l’importance critique de notre action et l’impossibilité d’agir sans votre soutien. L’actualité récente (victoire sur Boralex en appel) a démontré l’utilité des combats que nous menons grâce à vous, mais la pression continue de monter et ce n’est pas le moment de lever le pied.

Le combat d’Amilure pour défendre votre territoire et votre patrimoine a besoin de vous.

Si vous êtes déjà adhérent, nous vous invitons donc à renouveler rapidement votre adhésion. Si vous ne l’êtes pas encore c’est le moment de nous rejoindre. Si vous êtes à jour vous pouvez aussi choisir de contribuer par un don supplémentaire à nos charges financières – et dans tous les cas, vous pouvez partager cet appel autour de vous.

Que fait Amilure ?

Notre raison d’être est la défense de notre territoire, montagne de Lure et plateau d’Albion, contre les incursions industrielles non respectueuses de nos patrimoines naturel et culturel. Nous avons récemment eu l’occasion de rappeler notre mode de fonctionnement et nos positions. Nous tâchons de faire preuve de discernement dans un contexte où se croisent les enjeux de précarité énergétique, biodiversité menacée et emballement politique. Ce n’est pas simple.

Que s’est-il passé cette année ?

Depuis notre dernière Assemblée générale :

Quels sont les nouveaux défis ?

Les projets se multiplient, et avec les projets les réactions citoyennes émergent. Banon, Limans, Lurs, Mallefougasse… Nous sommes aux côtés des collectifs qui s’organisent pour bloquer les assauts industriels en augmentation.

Sur le plan juridique nous poursuivons nos actions auprès de Boralex (Cruis), d’Engie Green (Ongles) et de Q Energy (Aubignosc). Sur Cruis, notamment, un pourvoi en cassation a été déposé par l’opérateur Boralex suite à notre victoire en appel au sujet de l’illégalité de la dérogation espèces protégées accordée par le préfet. S’il est jugé admissible par le Conseil d’Etat, ce pourvoi nous entraînera dans une lourde procédure que nous devrons assumer : après notre victoire, nous n’allons pas nous arrêter au milieu du gué. Ce genre d’action coûte beaucoup plus cher que le tribunal administratif et il nous faudra suivre – sauf à perdre tout le bénéfice de notre action.

Sur Ongles, en appel, et Aubignosc, en première instance, des dates d’audience devraient être bientôt annoncées.

Comme nous en débattrons prochainement lors de notre assemblée générale à laquelle tous sont invités (le 26 septembre à 18h, à la médiathèque de Saint-Etienne-les-Orgues), la multiplication des projets industriels dans nos milieux naturels suscite des réactions locales collectives. Nous nous impliquons dans ces mobilisations citoyennes dans la mesure des besoins de chacun. Cet investissement est cohérent avec notre stratégie générale de combattre les projets néfastes le plus en amont possible, avant que toutes les autorisations et dérogations ne soient accordées aux industriels pour légitimer leur action. Lors de l’AG, des représentants de chaque groupe local, collectif ou association, partageront leurs expériences et leurs analyses.

L’année qui vient de s’écouler a vu aussi les cafouillages d’application de la loi APER, sur l’accélération des énergies renouvelables. Pour mémoire, chaque commune identifiant des zones adaptées aux développements EnR (zones d’accélération des énergies renouvelables, ou ZADER) devait en communiquer la définition à la préfecture. Sur notre territoire, il s’agit principalement d’implantations photovoltaïques. Cette procédure devait s’accompagner de consultations de la population mais aucune directive n’était donnée quant à la mise en œuvre de ces consultations. Certaines communes ont joué le jeu ouvertement et démocratiquement, d’autres ont planqué un registre dans un tiroir… d’autres encore se sont tout simplement abstenues – voir notre article au sujet de ces différentes approches. A l’heure actuelle, il semblerait que la somme des zones identifiées soit inférieure aux injonctions du schéma régional (le SRADDET) mais aucune suite cohérente n’a encore été proposée pour corriger le tir, malgré les indications précises de la loi, ce qui laisse planer de gros doutes sur la portée de ce dispositif…

Au sein de la loi APER se nichent cependant les prémisses d’une menace imminente qui montre déjà des signes de concrétisation alarmants. Ce nouveau cadre légal permet en effet que des terres agricoles et forestières, définies comme telles sur les plans d’urbanisme (PLU), puissent être exploitées à des fins industrielles de production d’électricité photovoltaïque : c’est l’agrivoltaïsme. Une terre agricole ou forestière pourrait être couverte jusqu’à 40% de sa superficie par des panneaux solaires. L’INRAE, notre autorité scientifique sur l’agriculture, recommandait de ne pas dépasser le seuil des 20%, mais les parlementaires ont choisi de désavouer cette institution sous la pression du lobby photovoltaïque.

Jusqu’ici, c’est surtout la forêt et les zones de biodiversité fragile qui ont mobilisé Amilure. Il faut maintenant s’attendre à une prolifération de projets agrivoltaïques qui présentent la difficulté additionnelle d’être mis en œuvre par des intérêts privés. Les projets de collectivités sont plus contraints, faisant l’objet d’enquêtes publiques relativement détectables. Les projets privés passent plus facilement sous les radars : il nous faudra redoubler de vigilance, notamment grâce à nos membres et à nos soutiens.

La table ronde de notre dernière AG était justement dédiée à ces nouveaux enjeux.

Mais pourquoi adhérer ?

Parce que notre combat s’intensifie à mesure que les projets menaçants se multiplient, et que nous constituons le principal rempart actif pour faire reculer les assauts industriels contre notre patrimoine naturel et culturel. Nous obtenons des résultats.

Parce qu’il ne suffit pas d’approuver notre cause : notre combat est le vôtre et se nourrit de votre adhésion, à la fois par le nombre des adhérents que nous faisons valoir, et par leurs contributions qui financent nos frais notamment juridiques.

Parce que, pour préserver notre indépendance d’action, nous ne recevons ni ne demandons aucune subvention.

Parce que le ton monte entre les industriels et les défenseurs de la nature, et nous devons mobiliser des moyens en conséquence. Ce sont les adhérents d’Amilure qui peuvent lui permettre ce déploiement indispensable.

Parce qu’Amilure gère votre soutien de manière transparente. Nous publions nos comptes et, lors de notre assemblée générale, répondons aux questions à ce sujet. Nous ne pratiquons pas l’opacité des cagnottes en ligne multi usages dont on ne sait rien de l’utilisation.

Parlez-en autour de vous. Mobilisez vos proches.

Venez nous retrouver lors de notre prochaine Assemblée générale ouverte à tous, le 26 septembre à 18h, à la médiathèque de Saint-Etienne-les-Orgues. Cette AG sera suivie d’une table ronde réunissant des porte-paroles des différents mouvements de résistance qui fleurissent sur les communes de notre territoire.

Nous pourrons ensuite échanger informellement autour d’un buffet convivial.

La montagne de Lure ne doit pas être sacrifiée.

Adhérez et contribuez ici !

Association d’intérêt général, Amilure permet de défiscaliser les deux tiers de toute cotisation ou don. Si vous êtes imposable, votre cotisation de 10 € ne vous coûtera au final qu’un peu plus de 3 – donnez 30 € et le fisc vous en rendra 20.

Que pouvez-vous faire d’autre ?

Nous accueillons les bénévoles qui souhaitent partager notre combat. Ecrivez-nous pour proposer vos services, en précisant vos souhaits, vos idées et votre disponibilité. Là aussi nous comptons sur vous.

 

Nous nous battons ensemble !

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