Le projet piloté par RES totalise 32 ha sur des parcelles privées et communales de forêts non agricoles au lieu-dit Les Mûres Basses face au Largue.
Le Conseil Municipal a délibéré à l’unanimité, autorisant la société RES à déposer auprès de l’autorité administrative les demandes et déclarations nécessaires à la réalisation du projet. Le Conseil a également délibéré favorablement quant à la signature, par la commune, des baux emphytéotiques.
Amilure n’a pas encore défini sa position sur ce projet.
Voir l‘article de presse sur ce projet – La Provence, 28 avril 2018.
Mises à jour
En janvier 2022, Le projet, toujours défendu par la mairie de Banon, ne concerne apparemment plus que du foncier communal.
Nous l’évoquons dans cet article, surtout dédié au projet du Plan de Banon.
Notons que la Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) des Alpes-de-Haute-Provence a émis un avis défavorable sur ce projet, comme sur celui du Plan de Banon, notamment en raison de l’absence de PLU sur la commune. Cette condition est censée être en voie d’évolution mais, vraisemblablement, n’aboutira pas avant 2023.
Dans le rapport de RTE (Réseau de transport d’électricité) que nous relatons dans cet article, la proposition est faite de déplacer 400 MW de production projetée sur des sites anthropisés, allégeant ainsi la pression sur les sites naturels. Cette approche nous paraît bonne et notre position sur Les Mûres Basses change en conséquence : ce projet sera désormais, et jusqu’à la démonstration que tous les espaces dégradés sont utilisés, combattu.
Une association locale, l’Amandon de Banon, s’est levée pour, entre autre, résister à ces projets industriels.
C’est en janvier 2024, après une période très peu active sur ce front, que, dans le cadre de la définition des ZADER demandée par la loi d’accélération des énergies renouvelables de mars 2023, ce projet est revenu sur la table avec son frère, Plan de Banon. Une première réunion publique à l’initiative de la municipalité permet de proposer des sites à inscrire dans le cadre des ZADER. La liste, qui comporte essentiellement des possibilités d’installations sur des toits de bâtiments et ombrières, intègre également les 2 projets industriels. Ces propositions furent mal reçus par les participants qui les critiquèrent, notamment pour la contradiction apparente du projet de PLU où les projets industriels n’apparaissaient pas.
A cette occasion, Amilure écrivit à la mairie pour faire part ses propres critiques
Une consultation fut ensuite organisée dont les résultats ne furent apparemment jamais diffusés. La définition des ZADER transmise à la préfecture ne fut pas publiée.
L’état des lieux, en novembre 2024, n’est pas limpide, et la mairie ne s’exprime plus à ce sujet.