Annoncée par les médias et confirmée par la mairie de Montfort (04), la détérioration, mercredi 19 avril, d’une installation de panneaux photovoltaïques de plus de 20 ha, implantée depuis 2015 par Boralex sur les communes de Montfort et de Peyruis, au lieu-dit Sigalette, interpelle l’association des Amis de la Montagne de Lure (Amilure).
Amilure est engagée depuis de nombreuses années à protéger, par toutes les voies légales, informatives et pédagogiques possibles, la biodiversité, la forêt et le paysage qui font l’identité de notre territoire. Elle déplore ce genre d’intervention autant que la situation qui y conduit.
Attachée à la transparence et à la concertation ouverte avec les parties prenantes de ce type d’exploitation industrielle (opérateurs, élus, représentants de l’Etat, corps intermédiaires comme la Chambre d’agriculture du 04 – mais aussi la population des résidents, des agriculteurs et des usagers de ces biens communs), Amilure constate cependant depuis des mois la crispation grandissante des habitants.
C’est la conséquence directe du manque de clarté et de consultation démocratique à propos des projets d’EnR (énergies renouvelables) qui pousse avec constance au mitage de la Montagne de Lure et de ses environs. Amilure regrette par exemple l’apparente impossibilité d’un dialogue sincère autour du projet de Cruis, aussi mené par Boralex. C’est un cas parmi de nombreux autres où l’absence de concertation peut provoquer d’imprévisibles réactions.
Au travers de ce communiqué, et à la lumière de cet incident, Amilure invite les pouvoirs publics à prendre l’initiative des discussions et des échanges qui s’imposent pour apaiser les tensions existantes. Nous sommes à leur écoute et disposition.
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L’événement est notamment relaté dans ce reportage, où le représentant de Boralex évoque cependant une concertation des habitants qui, tout au moins dans le cadre du projet de Cruis, n’a pas eu lieu – sauf à prendre en compte les enquêtes d’utilité publique imposées, organisées en catimini, où l’opérateur n’a pas pris la parole et dont le commissaire enquêteur, comme souvent, n’en a fait qu’à sa tête. Dans le cas de Montfort nous n’avons pas l’information.