Le 12 octobre la MRAe d’Occitanie (Mission Régionale d’Autorité Environnementale) vient de rendre son avis suite à l’étude d’impact environnementale de l’industriel AKUO qui projette d’installer 74 hectares de panneaux photovoltaïques sur des terres agricoles et naturelles du Causse-Comtal près de Rodez.
La MRAe d’Occitanie dénonce :
- l’absence de démonstration de recherche de solution alternative ;
- la contradiction avec le SCOT qui « pose le principe d’interdiction de centrales photovoltaïques au sol au sein de ces zonages qui ont vocation à rester des espaces naturels » ;
- les covisibilités immédiates depuis les chemins de randonnées ;
- l’insuffisance des mesures d’évitement et de réduction proposées pour les espèces protégées.
La préfecture parle même de :
…discordance sur les effets du projet sur l’agriculture du territoire (…) le projet aura un impact négatif sur la qualité et la capacité de production des parcelles (et leur) dépréciation sera plus ou moins importante.
On lit dans un article du site « Toutes nos énergies – Occitanie environnement » que le chargé de projet a cyniquement expliqué que le choix d’AKUO de venir sur le Causse-Comtal était lié au faible attachement porté par ses habitants à leur territoire – ce qui devrait faire réagir les élus encore hésitants à délibérer contre ce projet et qu’il n’a pas hésité à mentir en expliquant qu’il n’y aurait pas de clôtures. Dans les faits, 11 km de grillages de plus de 2 mètres et une vingtaine de caméras de vidéosurveillance sont prévus.
Ce sont 26 associations départementales et régionales qui dénoncent les trois projets photovoltaïques industriels (AKUO, JP Energie, Voltalia) qui, s’ils devaient se construire, couvriraient près de 200 hectares de terres naturelles et agricoles sur le Causse-Comtal.
ne faudrait il pas mieux que l’état subventionne le particulier a recevoir des photovoltaïques sur son toit pour être autonome que de laisser faire des champs de panneaux …..