Qui parle ?
E21 (Economic policies for the 21st century) est le portail économique du Manhattan Institute for Policy Research :
Nous sommes une organisation à but non lucratif et non partisane dédiée à la recherche économique et aux politiques publiques innovantes pour le 21e siècle.
Nous visons à faire progresser la libre entreprise, la discipline fiscale, la croissance économique et la primauté du droit. En nous appuyant sur l’expertise de praticiens, de décideurs et d’universitaires, nous encouragerons un débat animé sur la voie à suivre pour le capitalisme démocratique. Et nous le ferons d’une manière accessible et engageante, d’une manière qui plaira à la fois aux experts et aux non-experts.
Nous avons une définition large de « politique économique ». Nous couvrons des problèmes macro et micro dans une variété de domaines politiques organisés dans les cinq catégories du budget, de l’énergie, des finances, des soins de santé et de l’emploi.
Traduction Google
On reconnaît là la rhétorique classique du libéralisme américain. La position de E21 sur la dynamique économique liée aux EnR est rendue par un article intitulé « Réalités énergétiques gênantes ». Vous pouvez lire la version intégrale, en anglais, ou sa traduction Google, avec les risques linguistiques de l’exercice.
Qu’est-ce qui est dit ?
Sur les sujets des besoins énergétiques, de l’économie de l’énergie et de sa physique, l’auteur cherche des images pour nous permettre de visualiser l’aspect quantitatif des enjeux. C’est une sorte de rappel (douloureux) de la réalité, le démontage des approches yakafaukon qui nous cernent, et qui fait assez bien le tour des questions.
C’est le point de vue d’un économiste américain (bien qu’il s’agisse d’un ingénieur canadien) qui a servi à la Maison-Blanche sous Reagan – c’est dire. Et comme toute analyse, elle doit être corrélée avec l’origine du point de vue. Mais cela confirme un sentiment de plus en plus partagé en France et en Europe, qu’il ne s’agit pas simplement de changer de mode de production d’énergie mais de changer le monde dans une mesure qui, de l’avis de l’auteur qui tente de donner une idée intuitive de l’ampleur du projet, n’est pas envisageable.
Le bilan est donc assez pessimiste, ce qui reste un euphémisme.
Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
L’auteur ne le dit pas. On a plutôt l’impression que son article est la description argumentée d’une impasse définitive.
Si nos lecteurs veulent partager des idées de solution, les commentaires ci-dessous leur sont ouverts.
En attendant, cette façon de voir relativise encore plus la supposée pertinence écologique des assauts industriels que subit notre environnement. Tout ça pour ça ? Préservons au moins notre montagne.