Nouvelle enquête publique pour 2 projets photovoltaïques aux Mées.
Projet des sociétés Lavansol M19 et Lavansol M21 (6 ha et 4,89 ha) au lieu dit « Les plaines de la haute montagne »
La commissaire enquêteur sera présente en mairie des Mées le vendredi 2 octobre (9h à 12h), le mardi 13 octobre (14h à 17h) et le jeudi 22 octobre de 14h30 à 17h30. Elle y recevra les observations et propositions du public.
Vous pouvez aussi les envoyer par mail à pref-environnement@alpes-de-haute-provence.gouv.fr
Vous pouvez consulter l’avis d’enquête.
La totalité du dossier est aussi consultable.
On peut relever dans l‘avis de la MRAe (Missions Régionales d’autorité environnementale), quelques commentaires :
Les projets de parcs solaires photovoltaïques M19 et M21 s’intègrent dans un secteur très marqué par les différentes interventions particulièrement par les installations de nombreux parcs solaires sur le plateau de Puimichel.
Les projets de parcs M19 et M21 s’implantent dans un secteur initialement occupé par la culture de céréales et de lavandins, ce qui engendre une consommation d’espaces agricoles. Cette consommation est peu significative considérant les projets de parcs M19 et M21 qui concerne 11 hectares, mais ne l’est pas au regard des deux cent soixante-quinze hectares déjà consommés et occupés par des parcs photovoltaïques. Aucune mesure d’évitement, de réduction et éventuellement de compensation propre à répondre aux incidences sur la consommation d’espace n’est présentée.
Les effets cumulatifs des projets avec les centrales existantes sur la consommation d’espace ne sont pas étudiés. Une mise en perspective à une échelle territoriale intercommunale serait utile.
L’Autorité environnementale constate la multiplication de projets de parcs, réalisés par des gestionnaires distincts, ce qui accentue l’artificialisation et la fragmentation du paysage. Ces projets, en multipliant les enclos, se juxtaposent, sans approche d’ensemble.Pour une zone d’une telle ampleur l’étude des formes des limites des parcs s’avèrent indispensable à une intégration satisfaisante. Cette analyse des effets cumulatifs sur le paysage n’est pas développée dans l’étude d’impact.
La DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) demande une étude archéologique car les projets se situent dans une zone archéologique sensible.
L’avis du préfet se base pour partie sur les compensations des pertes agricoles, et sur les compensations collectives concernant l’accès à la ressource en eau et la filière PAPAM (des Plantes à Parfum, Aromatiques, Médicinales).
La compensation sur l’économie agricole, ça doit être la rente versée au propriétaire en novlangue. Par contre je n’ai rien trouvé dans les documents concernant les compensations collectives. Les impacts collectifs seraient-ils réservés à l’entre-soi des acteurs ? Quelqu’un aurait-il des infos ?
Pour les insectes, chauve-souris, oiseaux, et autres reptiles, il est prévu des hôtels, des nichoirs, des abris. C’est mieux ordonné que le bazar naturel, et voilà que je vois tout-à-coup un sens maniaque à la ferme photovoltaïque ! ☺